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Résumé de l'étudiant :
Dans un contexte territorial nécessitant un fort déploiement d’actions d’apprentissage de la langue française. Les politiques publiques orientent leurs recommandations vers des actions linguistiques permettant une maîtrise académique de la langue dans une visée d’intégration des populations immigrées ou issues de l’immigration. Laissant de fait de côté l’acquisition des codes sociaux et donc la socialisation comme moyen d’intégration.
Se pose donc légitimement la question de savoir si la maîtrise linguistique est l’unique vecteur d’intégration. De cette question découle deux hypothèses : l’acquisition des codes sociaux semble être un vecteur d’intégration ; la maîtrise des codes sociaux est facilitée par la maîtrise linguistique.
Après une présentation et une analyse fine du territoire, un léger retour sur l’histoire de l’immigration sur ce bassin de vie, est questionnée la vision de la notion d’intégration par l’équipe du centre social où les observations ont été réalisées. Puis, comment les ateliers d’alphabétisation peuvent être des supports à la socialisation. Socialisation qui est le fruit du développement du réseau social de l’individu.
La notion de codes sociaux est définie, les concepts de maîtrise linguistique, d’acquisition et d’intériorisation des codes sociaux sont exposés et analysés au regard de constatations, d’enquêtes et d’apports théoriques. Ainsi que l’interaction de l’intériorisation de ces codes sur le développement des relations sociales.
Enfin un ensemble de recommandations est présenté. Les préconisations sont en adéquation avec les réalités contextuelles et permettent à une structure d’éducation populaire de répondre à la problématique énoncée.