Documents  DEVELOPPEMENT DU POUVOIR D'AGIR | enregistrements trouvés : 9

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Résumé de l'étudiant :
L'approche collective de l'intervention sociale est à l'origine du travail social depuis le début du 20ème siècle. Evoluant en fonction des contextes sociétaux, elle est depuis les années 1980 revalorisée et promue par les pouvoirs publics. Nommée officiellement Intervention Sociale d'Intérêt Collectif (ISIC) depuis un rapport du Conseil Supérieur en Travail Social en 1988, des débats animent le champ professionnel des travailleurs sociaux sur cette pratique. Le questionnement trouvant son origine dans la formation des Assistants de Service Social (ASS), ce mémoire s'intéresse plus particulièrement à cette profession et tend à éclairer la question afin de sortir d'un antagonisme individuel/collectif de l'intervention sociale.
Les concepts de solidarité, de postures professionnelles étayent une question de
recherche : Dans un contexte social d'une grande complexité dans lequel on peut parler de décollectivisation de la société et de mutation du travail social, en quoi les solidarités sont-elles prises en compte par les ASS dans leurs pratiques professionnelles de l'intervention sociale d'intérêt collectif?
Le premier chapitre de ce mémoire propose une approche définitionnelle de l'ISIC ainsi qu'un éclairage théorique. Les acteurs concernés sont au centre du deuxième chapitre ainsi qu'un questionnement sur les postures professionnelles des ASS. Le troisième chapitre développe la problématisation et l'analyse de contenu de 14 entretiens réalisés avec des professionnels. Une approche qualitative a soutenu ce travail qui, nous l'espérons, permettra d'alimenter le champ de réflexion sur les pratiques en travail social. La production de résultat généralisable n'est pas attendue et le projet est de mieux saisir le point de vue des acteurs dans toute leur singularité. Après avoir émis l'hypothèse d'une posture fondée sur le paradigme du « collectif comme vision du monde », une approche plurielle apparait plus nuancée. Une figure combinée teintée d'une préférence idéologique émerge de la recherche. De plus, la posture « du passeur » inspirée de l'Empowerment est pertinente à bien des titres et incite un rapprochement avec les pratiques en formation. Plus globalement, un déplacement de regard de chacun des groupes d'acteurs (de la société civile professionnels et institutionnels) sur l'ensemble favoriserait une forme de Développement du Pouvoir d'Agir,

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Résumé de l'étudiant :
« Comité Citoyens des Jeunes du 10ème arrondissement de Marseille » participe au projet de développement du Centre Social Romain Rolland situé dans le 10ème arrondissement de Marseille. Il a un ancrage territorial et aura un impact fort sur la mobilisation des jeunes dans l’affirmation de leur identité.
Ce projet est avant tout pensé après une connaissance plus fine du territoire (Sauvagère, Château St Loup, St Thys et Benza, qui sont des quartiers prioritaires du 10ème), des problématiques des jeunes, de leurs attentes et aspirations.
Il est aussi élaboré à partir de ma connaissance approfondie du fonctionnement du Centre Social Romain Rolland où je suis salarié depuis 9ans et Animateur de Prévention Jeunesse depuis 5 ans. Destiné au public 11-18ans, « Comité Citoyen » aidera à combler le manque de lien entre jeunes et élus et facilitera la communication entre les deux publics.
Si nous voulons combattre les comportements à risque des jeunes, accompagner leur construction identitaire et favoriser leur pouvoir d’agir, il importe d’aller identifier d’abord les facteurs à risque déclencheur de ces comportements. Ce projet répond à cette démarche.
Renforcer le pouvoir d’agir des jeunes, passe d’abord par une écoute active de leur parole et de la prise en compte de la parole recueillie. Le projet « Comité citoyen des jeunes du 10ème » s’inscrit dans cette dynamique.
Dans une démarche d”éducation populaire et en collaboration avec les partenaires mobilisés, l’équipe du Centre Social et les jeunes, il s’agira pour moi de repenser l'action collective et mes interventions sous un autre angle, celui de l’expression libre, de la parole critique. Il s’agira aussi d’interroger les politiques publiques Jeunesse à l’aune de la production en termes de réflexions et de propositions des jeunes mobilisés au sein du « Comité ». Faire correspondre autant que cela se peut les besoins et demandes exprimés et les réponses institutionnelles à l’échelle locale.

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UC1-UC2
RESUME DE L'ETUDIANT :
Dans cette Note à la Décision, mon attention s’est portée sur un public jeune, qui pour certain ne cesse de demander de « l’aide », et parfois nous passons à coté de choses
simples mais très importantes pour ce public. Le décès par une arme de guerre d’un jeune
qui se formait au métier d’animateur, et que j’avais pris dans mon équipe d’animation, a été
le déclencheur de mon projet. En effet, durant une semaine une centaine de jeunes me
faisaient part de leurs émotions et de leurs inquiétudes, suite à ce drame.
Mettre en place une action qui puisse simplement regrouper ces jeunes et les protéger de
l’extérieur me semblait crucial. Alors que la base de mon travail consistait en grande partie,
à faire découvrir l’extérieur par le biais d’activités. Aussi, je me suis enrichie d’un
diagnostic du territoire et de la population jeune, ainsi que le partage des différents
partenaires intervenants sur la zone de vie social.
Le travail de cette Note, m’a fait prendre conscience de l’importance de la prise en compte
des forces en présence sur un territoire, avec les différents acteurs (habitants et/ou acteurs
de la zone). Ceci afin de convaincre la gouvernance de l’association vers une décision la
plus adaptée sur le territoire avec les moyens que l’on dispose.
A une époque où les réseaux sociaux et les nouvelles technologies éloignent les jeunes des
échanges et des partages « de façons réelles et physiques » ; les recherches, et les pistes de
travail pour l’ouverture d’un accueil jeune, permettront un regroupement et des temps
échanges sur différents projets.
Je finirais par une citation : « Les citoyens d'un même Etat, les habitants d'une même ville
ne sauraient vivre toujours seuls et séparés. » Jean-Jacques Rousseau

Co-construction et participation des usagers sont devenus les maîtres-mots des politiques sociales.
Pour autant, les écrits sur ce thème ne sont, la plupart du temps, que le reflet de ce que pensent les experts.

Pratique et court, ce livre relance le débat en le sortant de l’entre-soi et apporte un regard constructif sur la coproduction du savoir en matière de relation d’aide et de travail social.

En donnant la parole aux professionnels formés à l’approche DPA-PC (développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs) et aux personnes ayant bénéficié de cet accompagnement, il analyse la manière dont celles-ci se sont emparées de cette approche pour agir par elles-mêmes et sortir de l’impuissance. Le DPA s’avère aussi une piste prometteuse pour amener les intervenants de terrain à dépasser leur mal-être actuel. À l’appui de témoignages rares de 12 professionnels et personnes concernées, cette étude de terrain dégage des pistes de réflexion et d’action pour les pratiques professionnelles.

RESUME
Les travailleurs sociaux sont au coeur d'une injonction paradoxale : rencontrer de plus en plus de personnes précaires (des publics nouveaux) avec de moins en moins de moyens pour les aider (baisse des budgets sociaux). Pour nombre d'entre eux, il en résulte un profond malaise qui peut aller jusqu'à l'épuisement et une remise en cause des postures et des pratiques professionnelles. L'approche centrée sur le Développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectifs (DPA-PC) dont le principe consiste à "passer d'une situation d'impuissance à une situation où les acteurs concernés perçoivent des opportunités concrètes d'agir pour obtenir un changement auquel elles aspirent", développée dans la 1re édition, a permis aux acteurs de terrain de renouer avec les fondements du travail social et retrouver du sens à leur pratique.
A l'appui de huit expériences d'accompagnement, cette nouvelle édition montre comment des intervenants sociaux francophones (France, Belgique, Québec) se sont saisis de ce principe pour initier des pratiques différentes. Ils donnent ainsi à voir en quoi cette approche novatrice est venue interroger les fondamentaux du travail social, bousculer les postures professionnelles dans la pratique de l'intervention sociale (prévention, responsabilisation, engagement collectif et individuel, distance et participation...) et modifier les rapports de pouvoir entre intervenants et usagers.
Cet ouvrage est destiné aux travailleurs sociaux et médico-sociaux, aux dirigeants et cadres pédagogiques dans les structures sociales et centres de formation, aux étudiants en travail social ainsi qu'à tout professionnel qui oeuvre dans le domaine du social.

L’ouvrage explore et explicite le concept d’empowerment et répertorie les formes de « pouvoir d’agir » que les chefs de service vivent au sein des institutions et des équipes de direction :
• Il donne à comprendre ce qu’il produit et ce dont il est le fruit en termes de coopération, d’apprentissages collectifs, de compétences partagées et de co-construction entre les acteurs.
• Il identifie les formes de coopération existantes au sein des équipes de direction, entre chefs de service, directeurs, directeurs adjoints, mais également avec les directions générales et la gouvernance associative.
• Il met en débat le sentiment d’appartenance ou non du chef de service à l’équipe de direction.

Ce manuel est l’aboutissement d’une coopération féconde entre
chercheurs, consultants et professionnels du management dans
les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

SOMMAIRE
1- Approche théorique et conceptuelle du pouvoir d’agir.
L'empowerment des chefs de service : une co-construction professionnelle des espaces pour agir.
Du chef de service au cadre d’entreprise.
Recherche-Action-Formation comme pouvoir d'agir : exploration comparée de trois modèles internationaux.

2- Le pouvoir d'agir : la théorie à l’épreuve de la pratique.
Le pouvoir d'agir : une force d’alliance qui échappe aux discours performatifs.
Sortir de l’espace de l’entre-deux.
L’empowerment, un remède à l’anomie ?

3- La mise en récit du pouvoir d’agir.
Une équipe de direction à l'oeuvre : récit d'une expérience coopérative.
Un pouvoir d'agir du manager ? De la coopération aux compétences partagées.
Pour ne pas conclure : libres propos, des chefs de service au directeur général.