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Résumé de l'étudiant :
L’hygiène de vie est de nos jours mise en avant : le sommeil, manger sainement et faire du sport sont primordiales pour mieux vivre, nous dit-on... L’utilisation du numérique est elle aussi étudiée depuis longtemps. Les avis sont partagés, mais ce qui est sûr, c’est qu’idéaliser ou diaboliser, n’est pas constructif. Mais alors comment trouver un équilibre ? Dénoncer ne suffit pas à changer les pratiques excessives ou les dérives, à sortir de situations d'isolement, cela peut être juste culpabilisant. Ces usages excessifs sont souvent la conséquence de problématiques plus profondes, de plus la pression commerciale des grandes firmes de l’industrie du numérique créé de nouveaux besoins et accentue les addictions. La pression de la dématérialisation, elle, s’accélère et nous oblige à réagir et à réfléchir à nos pratiques d’accompagnement social. Nous pouvons distinguer que la compétence numérique ne se limite pas à l’utilisation d’un smartphone, mais demande une connaissance plus large, notamment pour l’accès aux droits.
Des solutions doivent être trouvées collectivement pour un impact réel et positif. Par exemple, en s’appuyant sur la jeunesse qui maîtrise et qui suit les évolutions permanentes. Où encore, nous devons impliquer davantage les usagers et les inclure dans des projets de développement numérique. Cependant, afin de continuer à garder en tête l’importance de l’Humain et de rester maître de la situation, nous pouvons proposer des alternatives comme des activités déconnectées, donner des repères, aider à mettre des limites de temps ou d’âges. L’idée directrice n’est pas de supprimer mais plutôt de réguler. Il est plus facile de se protéger lorsque nous connaissons les dangers potentiels et des solutions possibles. De ce fait, il est plus simple de positiver davantage et profiter de l’efficacité, du partage, de l’innovation et enfin de l’ouverture sur le monde que nous offrent internet et les outils numériques.

PRESENTATION DU DOSSIER par la revue ACTIF
Après avoir envahi le quotidien de tout un chacun, les TIC et le numérique tendent depuis quelques années à investir le fonctionnement organisationnel des structures sociales et médico-sociales. Nous pouvons ainsi observer que la question du partage d’informations et sa traduction à travers le développement des systèmes d’information est de plus en plus prégnante et sophistiquée au gré des regroupements associatifs et de la centralisation massive des fonctions supports dans le giron des instances gestionnaires (informatique, comptabilité-gestion, RH…).

Dans le même temps, les technologies numériques se sont invitées dans les projets des équipes. Bien que leur usage ne soit pas toujours formalisé, les pratiques d’intervention auprès des personnes accompagnées tendent à prendre en compte cette nouvelle donne, et peuvent ici et là avoir vocation à servir d’assistance à l’autonomie, mais aussi de leviers d’apprentissage et de compétences sur les volets éducatifs et pédagogiques, voire thérapeutiques. Plus largement, ils participent pleinement aux orientations de la loi 2005, en particulier sur le versant de l’inclusion pris dans tout ou parties de ses dimensions (scolarisation, éducation, travail, loisir, culture…).

Ce numéro des Cahiers de l’ACTIF a pour objet de repérer et d’analyser à la lueur de quelques retours d’expériences, les usages et l’impact des TIC et du numérique sur les organisations sociales et médico-sociales ainsi que sur les modes d’intervention auprès des personnes accompagnées.